- tire-au-flanc
-
• 1887; de tirer, au et flanc♦ N. m. Soldat qui tire au flanc, cherche à échapper aux corvées. — Par ext. Personne paresseuse. ⇒ feignant, flemmard, tire-au-cul.tire-au-flancn. m. inv. V. flanc.⇒TIRE-AU-FLANC, subst. masc. inv.Fam. Paresseux qui se dérobe aux corvées, à l'exercice, au travail, en les laissant accomplir par d'autres. — Allez, allez, dehors, et tout de suite, vous me faites l'effet d'un tire-au-flanc (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 135).Prononc. et Orth.:[
]. Lar. Lang. fr. avec trait d'union; ROB. 1985 avec trait d'union pour la vedette, mais en rem.: ,,On écrit aussi tire au flanc``. Étymol. et Hist. 1887 « soldat qui esquive le service » (d'apr. ESN.). Comp. de tire, forme du verbe tirer « se soustraire, reculer » (sens B), de au et flanc. Pour ESN. l'image est celle du cheval qui se dérobe. Bbg. SLATER (C.). Defeatists and their enemies. Oxford, 1981, pp. 23-24.
tire-au-flanc [tiʀoflɑ̃] n. invar.ÉTYM. 1887; de 1. tirer, au, et flanc.❖♦ (D'abord dans l'armée). Soldat qui « tire au flanc », qui cherche à échapper aux travaux, aux corvées, etc. ⇒ Paresseux, simulateur; carottier. — Par ext. Personne paresseuse. || La troisième B est une classe de tire-au-flanc. — REM. On écrit aussi tire au flanc.
Encyclopédie Universelle. 2012.